En mars 2021 nous avons défini notre raison d’être qui est la suivante : « Notre collectif existe pour donner le pouvoir aux citoyens en créant une Convention Citoyenne du Renouveau Démocratique qui proposera une réforme constitutionnelle soumise à référendum. »
Cette Convention Citoyenne sera constituée de citoyennes et de citoyens tirés au sort, ayant pour mission d’élaborer une proposition de réforme de nos institutions et donc de notre Constitution, soit en modifiant l’existante, soit en en proposant une autre.

L’expérience de la Convention Citoyenne pour le Climat a montré qu’un système élaboré de tirage au sort respectant certains critères (sexe, âge, métiers, régions, etc.) permet d’obtenir une représentation de la population beaucoup plus fidèle de sa diversité sociale et professionnelle que les assemblées élues. Ce processus sera donc à nouveau choisi pour la Convention Citoyenne sur la Démocratie.

La Convention Citoyenne sur la Démocratie examinera les propositions faites par les citoyennes et les citoyens ainsi que celles portées par les associations, issues notamment :

Les citoyennes et citoyens de la Convention élaboreront et surtout débattront des propositions, assistés par des experts en sciences politiques et d’autres disciplines venant partager leurs savoirs et leurs compétences, pour faire des recommandations à l’issue d’un processus délibératif facilité par des professionnels en intelligence collective.

La Convention Citoyenne sur la Démocratie aura pour mission de formuler une proposition de réforme de la Constitution et des institutions dans toutes leurs composantes, y compris dans leurs dimensions économique (démocratie dans l’entreprise), sociale et environnementale

La Convention Citoyenne sur la Démocratie sera donc appelée à s’interroger notamment sur :

Cette Convention Citoyenne pourrait avoir une durée de 12 à 18 mois et devra être organisée par un Comité de gouvernance pluraliste et indépendant, de manière transparente, et disposera d’une animation professionnelle. Elle pourrait être placée, comme la Convention Citoyenne sur le Climat, sous l’égide du Conseil Économique Social et Environnemental (sous réserve que sa gouvernance soit autonome). La Commission Nationale du Débat Public pourrait être garante de son indépendance.

La proposition de réforme constitutionnelle qui en émanera devra ensuite faire l’objet d’un référendum, probablement à choix multiples.